Cpb 5 - cadet de bretagne

Me revient en mémoire notre cher compatriote tombé de l'arbre du handball a la course de fond. Un handballeur hors pair passé maitre dans les zones à répétitions joueur indiscipliné aussi bien à l'entraînement qu'en match. Il était pourtant des plus amical et nous faisait rêver avec sa prose comme plus personne maintenant. Herrib, ce résumé t’est dédicacé particulièrement.

En ce samedi 26 Janvier 2019, l'équipe 5 du cpb recevait les cadets de Bretagne. La différence de résultats fait échos à David (pas Goimier) contre Goliath. Un géant premier du classement qui fait face au petit (mais pas trop non plus). Pour le rappel des faits David réussi à terrasser goliath. Il s'agit là d’un petit aparté pour les incultes de la genèse. Pour le détail se rapprocher d'un ouvrage s'appelant la bible disponible en librairie et église pour la modique somme de 19€50 à la Fnac. Bref vous aurez, je l'espère, compris ce léger synopsis et les enjeux de cette rencontre.

Nous nous présentons à 9 sur la feuille de match le résultat de moultes blessures, indispo familiale (quand Jeannot me rappel à 1h15 du matin en étant pas très sobre mais lucide tout de meme [il ne faudrait pas déformer la réalité non plus] nous nous posons la question des dites raisons familiales mais restons concentré sur le sujet principal). Un coach absent (paix à son âme la grippe l'a emporté pour le WE).

Ce récit démarre donc dans les vestiaires ou une joie de vivre est palpable. On se dit que c'est un match sans grands enjeux pour nous dans une configuration inédite. Je rappel alors l'histoire de Guingamp PSG en coupe disant que le petit poucet, sur un match (vu la raclée qu'a pris Guingamp après), tout est possible. J’entrevois alors une grande force de caractère de l'équipe d'une motivation incomparable : "ouais", "bof", "faut pas rêver", « (silence long) ...".

Après ce synopsis, la mise en bouche, le déroulé du match en un certain nombre d'axe cruciaux qui ont tous leur importance.

Acte 1 : débâcle et espoir

Le début de match fût laborieux nous encaissons rapidement un 4-1nous met de suite dans le jus 

Mais en réalité personne ou peu le remarqua nous reprenons les bases du hand par l'intermédiaire de Niko le flamboyant, une technique sortie de nulle part (sauf au dernier entraînement). On résumera cela ainsi, la fixation simple : pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Une fixation efficace mettant en mouvement la défense qui sera, de surcroît en retard permettra de trouver des espaces pour les pivots où l'aile opposée. Nous recollons a 4-4 et nous nous mettons à croire que nous sommes en capacité de gagner ce match.

Acte 2 : une désillusion sans panique

Après avoir remonté au score nous nous prenons le retour de plein fouet et par je ne sais quel in-miracle (in est un privatif, miracle c'est un... Miracle donc l'opposé d'un miracle c'est à dire une sorte de désillusion). Malgré tout, la différence n'est pas si flagrante, ils jouent vite sur leur pivot et trouvent des solutions faciles (un peu trop). Ils nous mettent ainsi à 5 points (et non pas 7 comme certains nous l'ont dit). Nous restons cependant constants dans l'effort et nous passons à 2 pivots fixes. Cela les désorganise complètement les solutions sont trouvées principalement sur les pivots en direct ou sur les espaces créés. Un grand doudou au but et un peu plus d'échecs au tir de leur côté et nous grapillons point par point notre retard. A la mi-temps nous n'avons plus que 2 buts de retards.

Acte 3 : Le repos des braves

Après quelques remises au point, nous constatons que nous les faisons déjouer par notre 4-2 en attaque. Les fixations sont bonnes et surtout efficaces. On insiste sur les montées de balles comme ils replient mal. On se dit qu'en mettant de la rigueur, de l'impact en défense, une bonne cohésion nous pouvons être le Guingamp de ce soir. Je reviens sur Victor motivant les troupes en expliquant qu’on était mené de 7 buts (en réalité 5) mais sa force de persuasion nous laissa muet. Sa parole était divine, Antoine en bon croyant me dit encore Mardi soir que l'on était mené de 7 buts. Sur quoi je lui retorque qu'il n'y a jamais eu 7 buts. Sa réponse fut immédiate : bon d'accord 6... Je lui répondis alors que le détail du déroulé du match sur la FF indique 5 buts. Malgré tout, il continue de remettre cela en doute... Chacun se fera son opinion : une erreur de la table, un Victor devenu un dieu ou Antoine un mec comme tout le monde juste un peu beaucoup trop crédule ? Le mystère reste entier....

Acte 4 le retour de la force

Les paroles sont belles, les intentions sont bonnes mais il reste les actes. Nous entamons la deuxième mi-temps sur le meme rythme que la fin de première en rattrapons notre retard rapidement. Certains iront même à dire que nous avons repris l'avantage d'un petit but et nous menons alors 19-18.

Acte 5 : les doutes

Le premier 2 minutes tombe pour moi (un peu sévère à mon gout l'arbitre me sanctionnant pour un ceinturage du pivot adverses dos au but). Ce premier 2 minutes nous fait mal nous encaissons rapidement 4 buts. Les laissant repasser à 3 buts d'avance 19-22. Je pause un temps mort, l'objectif de celui-ci est de se reconcentrer sur la suite du match on a été capable de revenir de 5 buts (ou 7 suivant le choix de votre version).

Acte 6 : une remobilisation dans l'abnégation

Nous repartons sur les meme bases et regrappillons notre retard nous continuons à jouer simple avec une défense solide et un doudou peu perméable lors de nos défaillances. Nous rattrapons notre retard. Il s'en suit 3 autres 2 minutes de notre côté mais nous ne perdons pas le fil et restons à hauteur d'un but malgré l'infériorité numérique. L'écart ne bougera pas oscillent entre match nul et 1 but de retard.

Acte 7 : l'épilogue d'une fin de fin match compliqué

1min 12secondes de la fin, je prends mon deuxième 2 minutes et le penalty pour les cadets en prime. Nous sommes frustrés le score est alors de 30-30 le penalty est tiré.... Doudou veille au grain PARADE... Nous gardons un espoir, le ballon revient dans les mains du tireur a 6 m... Tir.... DEUXIEME PARADE DE DOUDOU ET RECUPERATION DE LA BALLE. En un instant Niko calme les troupes, doudou sort du but d'instinct, nous faisons rentrer un 6^ème joueur de champ notre but vide. Stress à son paroxysme, un décalage simple partant de la gauche en fixation interne, libération sur un pas, qui finit aile opposée sur Marvyn qui plante le 31eme but du cpb. Replis rapide, réintégration de doudou dans les buts. Il reste 35 secondes. La défense meme en infériorité est solide et flotte bien. Un 9 mettre leur est accordé à 17 secondes de la fin au niveau de leur arrière gauche. Le ballon est joué vite vers l'arrière qui tente de transmettre à son ailier. Oui tenter et bien le bon verbe car le ballon fini en touche. Il reste 8 secondes, une tout terrain est mise en place par les cadets Gwenole et ses appuis de feu passe son vis-à-vis en 1 contre 1 et tente le shoot de +2 finalement les cadets récupèrent la balle a 2 secondes de la fin. Une ultime tentative de tir du Gardien des Cadets directement depuis son but. Doudou veille et c'est la fin du match. Victoire 31-30. Nous exultons et terminons par un cri de guerre entendu à chaque temps mort également.

Acte 8 : le post-match

Un petit appel à jean Paul lui laissant croire une défaite. Pareil pour Jeannot qui ne décrochera pas. Un texto groupé pout annoncer les résultats et beaucoup de bière pour fêter tout cela.

La conclusion ne sera que le message reçu de doudou après son départ :

"Désolé d'être parti si vite je serais bien resté mais ma chérie m'attendait. Merci encore à tous pour ce match qui restera un de mes meilleurs souvenirs de hand grâce à vous tous"

Il confirme le ressenti des joueurs en présence.

Infos diverses :

On a pris 5 x 2 minutes et les cadets aucun

Goddberg pour doudou pour sa double parade de fin de match (entre autres)

Freesberg pour Marvyn pour un contre un demi-tour 2 appuis, tir dans la glotte du gardien adverse à 6 mètres.

Résumé bah pour moi vu que c'est moi qui écris tout ceci.

Lucas

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